Victoria Roussel
| Sujet: Présentation Victoria Roussel. Ven 7 Déc - 14:33 | |
| Nom : Roussel Prénom : Victoria Age : 28 ans Nationalité : Française Métier : Pilote d'avion de chasse Entretien avec Dr Guérin après 6 ans de fonction dans l’armée :
"…J’avais 16 ans quand mon père nous a quitté. Une mission de routine qui avait tourné au cauchemar. L’hélicoptère Puma, son 532, chargé d’emmener ses homme à la frontière Italienne avait eu ce jours la un défaut en vol. Les pales s’étaient soudainement arrêtées et l’engin avait piqué du nez si rapidement que le pilote n’avait pas eu le temps de comprendre le dis-fonctionnement. L’hélico' avait percuté le sol ne laissant aucune chance de survie à l’équipage qui se trouvait à son bord. Pour un homme qui avait fait toutes les missions à haut risques qui s’étaient présentées à lui, il semblait que cet accident soit vraiment incroyable...
Le jours de l’accident moi et ma mère étions chez nous à Rouen. J’avais passé la nuit chez une copine et nous avions passé la soirée à parler de garçons, des derniers ragots qui couraient sur les gens de la ville, du nom des enfants que nous aimerions avoir plus tard... Des trucs de fille vraiment très basiques. Le matin de l’accident je ne m'étais pas levée du bon pied : J’avais la tête qui tournait et je me sentais nauséeuse. Je me suis alors levée doucement afin de rejoindre la salle de bain et je me suis mis devant le miroir avant d’apercevoir mon visage : Mon teint assez mat, venant des origines hispaniques de ma grand-mère maternelle ainsi que mes cheveux brun, presque noir, coupé au dessus de mes reins,accompagnés de cette frange droite, qui s’arrête au dessus de mes yeux.
Je me souviens à cette époque que mes yeux si marron laissaient comprendre aux personnes qui voulaient m’approcher qu’il ne fallait pas venir m’embêter. Cette part de mystère m’était favorable car peu de gens venait me voir afin de me parler. J’étais souvent seule et n’avais que très peu d’amis. J’avais aussi eu une histoire avec un garçon et ça n’avait pas marché longtemps, non pas parce que je ne lui plaisais pas, bien au contraire mais parce que j’étais du genre trop solitaire. Il ne supportait pas que je ne parle pas et que j’ai des idées bien définies. J’avais pour habitude de vivre seule et de toujours avoir ce que je voulais. Pourtant mes parents vivaient sur le salaire de mon père et faisaient très attention à leur argent mais pour moi ils étaient capable de faire les pires folies. Comme ce cheval qu’ils m’avaient offert pour mes 16 ans. Un magnifique Selle Français du nom de Version. Mon cheval était bai brun, il mesurait 1m74 au garrot et possédait un cœur hors du commun, à l’époque je montais tous les jours, peut importe le temps et j’avais vraiment un excellent niveau. J’étais plusieurs fois championne de Normandie et de France en concours complet. J’étais reconnue dans le monde du cheval et beaucoup pensaient que je deviendrais cavalière professionnelle, d’ailleurs beaucoup d ’écuries m’ont proposé des chevaux mais j’avais une toute autre idée pour mon avenir...
Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours voulu être pilote. Au début je ne me destinais pas à être dans l’armée mais comme mon père avait fait toute sa vie dedans il m’avait parut loyal d’y entrer à mon tours. J’ai donc décidé, après avoir obtenue mon BAC à 17 ans, d’aller m’engager. Je suis donc allée dans une base de recrutement pour ensuite passer des épreuves visant à évaluer mes aptitudes. J’ai du passer une visite médicale assez poussée, répondre à des tests psychotechniques et participé à des épreuves sportives avant de pouvoir avoir un entretien avec mon futur employeur. J’ai ensuite reçu 6 semaines de formation militaire à Saintes en Charente Maritime. C’est à ce moment la que j’ai compris que je serais militaire mais encore plus, pilote de chasse.
Ça me correspondait totalement. Le cadre strict et clair de l’armée et les avions, j’étais dans mon élément. J’ai ensuite déposé une candidature, qui a était suivie par une nouvelle évaluation psychotechnique et psychomotrice, des épreuves sportives plus poussés, des test écrits de langue anglaise et pour finir un entretien de motivation au sein du centre de sélection spécifique air. Toutes ces épreuves réussies, j’ai pu signer, à 20 ans, mon premier contrat d’une durée de 1O ans, renouvelable, pour être officier de l’air. Les mois qui ont suivit étaient longs, trois années en tout. Des années qui m’ont permis de me spécialiser, j’ai du aborder une phase initiale d’instruction au sol pour le pilotage de base sur des avions Epsilon puis j’ai effectué une spécialisation sur des Alpha-Jet à la base de Tours avant d’obtenir mon brevet de pilote de chasse. C’est à partir de ce moment la que tout à commencé, j’ai été affecté dans une base à Lyon et j’ai toujours servit mes fonction du mieux possible avant de devenir une des rares femmes à être respectée au sein des pilotes de chasse.
Aujourd’hui je ne me verrais pas vivre sans pouvoir voler. C’est devenu toute ma vie et j’espère sincèrement pouvoir me ré-engager pour 10 ans en 2015. J’ai vu tellement de choses au court de mes missions, certaines choses que je n’aurais jamais cru qu’elles existaient... Je ne suis pas malheureuse et même si je n’ai plus de proches sur cette terre je ne suis vraiment pas du genre à tomber en déprime. Je suis une solitaire et qu’importe ce que l’on peut penser de moi, c’est comme ça et je le vis bien. J’espère que mon petit récit vous aura plu Monsieur Guérin, cela fait un moment que nous nous connaissons et vous en connaissez bien plus sur ma vie que toutes les personnes qui font partit de cette base ! "
Victoria se leva et réajusta son uniforme avant de tendre sa main au docteur. Elle savait très bien qu’il lui mettrait une appréciation correct sur son dossier. Depuis 6 ans c’était lui qui la suivait et il n’y avait jamais eu de problème, elle faisait son boulot au mieux et on pouvait voir dans ses yeux qu’elle n’aurait jamais pu être aussi comblée. Il lui sourit et elle le salua respectueusement avant de sortir dehors pour rejoindre son mirage 2000-5.
Le trente octobre deux mille quatorze, cinq heures et dix minutes :
Mon réveil sonna. La nuit avait était longue, trop longue quand on savait ce qu’il se passait dehors. Les gens devenaient des monstres. On nous avait dit de nous reposer, que la mission d’aujourd’hui serait une des plus grosse jamais lancée! Ça parait peut être fou mais je n’ai pas peur, je serais même presque pressée. L’heure de ralliement était à 5h30 dans la sale de réunion. Une fois mon uniforme enfilé je suis partie à la salle. J’étais un peu en avance mais dans ce milieu c’est une nécessité. Une fois tous les hommes arrivés les instruction nous ont été communiqué:
"Chers pilotes, le monde va mal. Le verdict des quelques scientifiques concernant le virus est formel. Il est dangereux et il n’existe à ce jour aucun moyen de lutter contre. La seule manière de s’en débarrasser est d’éliminer les personnes atteintes, nous avons pu remarquer que si ils sont immolés par le feu, les cas meurt assez facilement. C’est donc pour cela que vous êtes tous présent aujourd’hui. Votre mission sera de détruire certains endroits stratégiques où le virus a contaminé trop de personne d'un coup. Certains gymnases, églises et écoles ou la population c’est réfugié en connaissant les nouveau cas. Les personnes jusqu’alors en sécurité se sont contaminés les unes avec les autres. Ces endroits sont pour l’instant sécurisés par nos forces mais sont dans l’attente d’extermination. Une fois votre mission accomplie vous devrez rejoindre la base la plus proche de votre point d’attaque pour refaire le plein de vos appareils afin de rejoindre les différents portes-avions qui vous attendrons pour prendre le large et éviter que vous-même soyez contaminé. Est-ce clair ?"
Un « oui » collectif se fit entendre et chacun alla chercher sa fiche de manœuvre. Victoria devait tirer sur trois gymnase et une église en plein centre de Paris. Elle devait ensuite rejoindre la base d’Evreux et se rendre à Cherbourg pour embarquer. Elle sortit de la base pour rejoindre son avion, enfila son casque et prépara son décollage.
Une fois l’avion en l’air et comme à son habitude elle consulta son tableau de bord pour vérifier qu’il n’y avait aucune anomalie. Son vol vers la capitale se passait à merveille. Les conditions atmosphériques l’étaient un peu moins mais elles n’étaient pas du tout gênantes pour l’exécution de la mission. Victoria était bien et elle n’avait aucune inquiétude. Son trajet était calme car il n’y avait presque plus personne pour surveiller les vols, les tours de contrôle étaient vide. Les gens au sol avaient peur et préféraient ne pas mettre les pieds dehors. De toute manière elle avait son GPS et savait où elle se trouvait donc pas besoin d’aide. Les coordonnées de géolocalisation avaient été préalablement enregistrées avec soin et elle n’avait aucune question à se poser.
Une fois au dessus de Paris elle descendit un peu pour se rapprocher des points clés, le capteur du missile se mit à clignoter sur son écran, un des points était tout proche. Elle s'aligna afin d'être totalement en face du gymnase sur lequel elle devait tirer avant de descendre presque en pointe vers celui-ci. Elle avait le joystick dans la main droite et son pouce enleva la protection qui se trouvait au sommet de celui-ci pour placer délicatement son doigt au dessus du bouton rouge.
Elle chuta de 4000 pieds avant de déclencher le missile. Il atteint parfaitement sa cible en créant un énorme nuage de poussière autour de lui, les flammes ne mirent pas longtemps à apparaître et Victoria eu un pincement au cœur. Contrairement à ses combats extérieurs anti-terroriste, elle eut une étrange sensation en ouvrant le feu sur le gymnase. L'espace d'un instant, Victoria eu l'impression d'être une mauvaise personne. La jeune femme n'avait pas pour habitude d'aller en mission exécution contre autant de personnes de son propre pays et pour une raison aussi simple que de tout détruire. Ce virus était vraiment étrange et elle eu la sensation que même avec toutes les missions qu'elle allait effectuer il serait impossible d'exterminer tous les cas atteints par celui-ci. Elle oublia cette pensée et se dirigea vers ses prochaines cibles.
Après les trois autres cibles elle remonta et se dirigea vers sa Normandie. Quel coïncidence de se poser aussi prêt de chez elle, avant de quitter le pays pour une durée indéterminée. Mais elle y pensa rapidement car il fallait déjà amorcer sa descente pour pouvoir atterrir. Sur les lieux il n'y avait ni avion, ni personnel de piste et personne au micro. L'endroit était désert, il lui faudrait remplir l'avion de kérosène elle même. Heureusement une fois bien placé sur la piste elle vit le camion de ravitaillement arrivé tout doucement et elle commença à se poser des questions. Mais il était impossible qu'un être atteint par le virus puisse conduire un véhicule. Elle respira un bon coup et elle commença à sortir de l'appareil pour aller à la rencontre du camion. Celui-ci était maintenant juste en dessous de l'avion. Victoria était sur le point de descendre quand l'homme lui cria :
- Restez ou vous êtes, on ne sait pas ce qui pourrait arriver avec se fichu virus.
Elle se remit dans le cockpit et attendit calmement que l'homme la ravitaille, a priori aucun autre avion ne passerait par ici et il en profita pour remplir le mirage 2000 à raz bord. Il retira son camion et fit signe de la main à Victoria qui lui offrit, en échange, son plus beau sourire. Elle n'avait pas envie de repartir en laissant l'homme ici. De toute évidence il ne survivrait pas longtemps mais de toute manière elle ne pouvait pas l'emmener avec elle. Une fois toutes les vérification terminées, un appel inutile à la tour de contrôle toujours aussi vide et ses points de géolocalisation enregistrés elle décolla. Elle savait qu'elle n'en avait pas le droit mais elle s’octroya une boucle au dessus de Rouen. Avec une impression qu'elle ne reverrait sûrement jamais sa ville d'origine dans un état encore à peu près potable. Une fois qu'elle se trouvait au dessus de la ville elle sentit son cœur se serrer et beaucoup d'image de son enfance remontèrent. Elle avait horreur de se sentir aussi vulnérable alors vira sur sa gauche et repris la direction de Cherbourg.
Seize décembre deux mille quatorze, sept heures et dix-huit minutes :
"Quarante-six jours que je suis sur ce fichu bateau, quarante-six jours que je n'ai pas volé. Cette interdiction de quitter le portes-avions me rend folle. De plus il faut se rendre sur le territoire, nous nous devons d'aller voir ce qu'il s'y passe. Nous n'allons pas éternellement resté coincer ici !"
Le commandant ne savait que répondre à Victoria, de toute évidence ils allaient tous finir leurs jours sur ce bateau. Il n'y avait plus aucun espoir. La communication avec la terre ferme était devenue néant et ils savaient tous qu'ils n'étaient en sécurité que sur le bateau. Au beau milieu de l'atlantique ils ne cherchaient même plus de solutions. La jeune femme pouvait bien faire comme bon lui semble. D'ailleurs il n'y avait pratiquement plus de grades au sains du navire, chacun aidait l'autre comme un membre de sa famille. Mais Victoria bouillonnait, elle voulait partir voir ce qu'il se passait sur terre.
Une fois dans sa cabine elle se prépara, mit son uniforme, prépara son Beretta 92 ainsi que son couteau. Elle les installa judicieusement, le pistolet dans un holster près de la cuisse et l'arme blanche contre sa cheville. Une fois prête elle sortit sur le pont pour rejoindre son mirage. Elle ne resterait certainement pas ici plus longtemps. Elle alluma l'appareil,sans se soucier des hommes qui la regardait avec inquiétude. Ils ne voulaient pas qu'elle parte mais ils avaient encore plus peur de la suivre. Ils la regardèrent sans dire un mot. De toute façon plus rien n'avait d'importance maintenant. Une fois l'appareil prêt à décoller, elle fit signe aux hommes de piste pour l'aider à positionner son avion. Ils s’exécutèrent et elle décolla sans soucis.
Dernière édition par Victoria Roussel le Mer 13 Mar - 19:28, édité 1 fois |
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Victoria Roussel
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Leah J. Wyatt
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| Sujet: Re: Présentation Victoria Roussel. Dim 24 Mar - 21:55 | |
| Coucou, contente de te savoir ici ! -> Suite aux modifications effectuées je ne peux que valider ta fiche : Les sentiments sont bien retranscrits, il y'a peu de fautes d'orthographe et la lecture est relativement fluide. Les termes employés pour parler du métier de ton personnage sont parfaits aussi ! Je n'émet pas tous les points positifs de ta fiche mais l'idée est la ! <- Suite a l'absence de Eliot je me permet de valider ta fiche. Bienvenue parmi nous ! Hâte de Rp en ta compagnie, Des bisous. |
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| Sujet: Re: Présentation Victoria Roussel. | |
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