Leah J. Wyatt
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| Sujet: Fiche de Leah. Mar 4 Déc - 12:46 | |
| Fiche personnage :
Me présenter ? En quelques mots ? Soit…
Tout d’abord je me nomme : Leah J. Wyatt de mon vrai prénom Leah Julie Wyatt.
J’ai vingt-deux petites années au compteur.
Evidemment que je suis une fille. J’ai un frère qui vit dans l’est du Texas alors que je vis moi-même dans le nord. On s’est perdu de vu en quelques sortes...
Mh que dire… Avant qu’ils débarquent j’étais en fac de psychologie ! Ce boulot m’a apprit à détecter tous les troubles mentaux, les gestes et mimiques qui ne trompent pas face a la folie. J’ai longuement hésité avant d’en faire mon métier. Lorsque j’étais gamine, j’ai toujours voulu faire pharmacienne. C’était une période plutôt importante dans ma vie de gamine puisque j’ouvrais multiples bouquins afin d’en apprendre le plus possible sur les plantes. J’ai toujours voulu connaître la recette d’un antidote aux effets bénéfiques dont personne ne connaîtrait la recette, sauf moi. Cependant j’ai grandi et j’ai abandonné mes rêves enfantins...
• Physiquement que dire de moi ? Je ne suis pas vraiment grande, j’attends les un mètre soixante-cinq. J’ai quelques formes qui font que mes os ne ressortent pas au niveau de mon bassin et encore moins au niveau de mes hanches. Des belles rondeurs selon certains mais qui me complexent légèrement ! Mais bon, après tout on est comme on est. Ma peau est légèrement blanchâtre, mon teint rappelle avec aisance la couleur ‘peau du cul qui ne s’expose pas au soleil’ si vous préférez.
Mes cheveux sont longs et atteignent mes côtes. Une chevelure d’ange comme le dirait si bien ma mère. Mais les anges sont censés avoir une chevelure blonde et non pas une espèce de brun foncé... Peut-être qu’elle fait référence aux anges car ma chevelure est parfaitement lisse et relativement douce ? Je n’en sais absolument rien a vrai dire. Quoi qu’il en soit, une frange barre mon regard azuré. Ce dernier est bordé de long cils noirs qui mettent en valeur les diverses expressions qui peuvent passer sur mon visage : Joie, tristesse, surprise, désolation et tant d’autres sont visibles dans mon regard. Il paraîtrait même qu’on puisse lire en moi comme dans un livre ouvert. J’éprouve quand même un petit doute quant à cette affirmation… M’enfin reprenons !
Mon nez est fin et une légère bosse s’est créer suite à un accident dans ma jeunesse : Il s’agit de la première imperfection que j’ai subis. Une vilaine chute sur le nez et pouf ! Mes lèvres restent fines même si l’inférieure reste plus épaisse que la supérieure. Un piercing souligne ma lèvre inférieure. Ce piercing m’a valu un mauvais tic, celui de jouer tout le temps avec.
Lorsque je souris, deux fossettes se créent au sein même de mes joues et mes lèvres s’étirent en laissant voir des dents parfaitement blanches. Pour moi, les dents et les ongles sont le reflet même de la propreté des gens. C’est pourquoi j’essaye de les entretenir au mieux possible. Vous m’direz ce n’est pas bien difficile ? Et pourtant, ca l’est lorsque a la vilaine manie de se ronger les ongles !
Autour de mon cou, un petit collier y pend. Il comporte trois petites breloques et ma bague de fiançailles. Ha oui ! J’oubliais ! Des grains de beautés parsèment mon cou.
Ils sont au nombre de huit ou neuf et se trouvent uniquement sur la face gauche de mon cou, rappelant de douces taches de rousseurs. Mon dieu, les moqueries que j’ai pu subir durant mon enfance a cause de ces ‘traces’... J’aime presque rien chez moi au final si ce n’est ma poitrine. Elle me semble suffisante alors que mes hanches elles, me paraissent légèrement trop rondes. Mon ventre connaît quelques petites imperfections dont une longue cicatrice qui passe de mon sein droit pour s’arrêter au niveau de ma hanche gauche barrant mon corps. Mes jambes s’accordent avec mon buste, ne me rendant ni difforme, ni affreuse ! J’observe mon reflet dans un débris de miroir mais… Qui suis-je ? Bon sang, je ne me reconnais même pas… Ma robe blanche reste le seul habit que j’ai. Enfin blanche… C’est un faible mot elle est souillée par la poussière et la boue. Mes bottines ont subit le même traitement et mes collants sont tout troués. Mes cheveux se ramassent dans une tresse négligée. Cette dernière est fermée par un petit cordon. Mes joues sont devenues grisâtres alors que mes mains sont couvertes par le goudron : POURQUOI ai-je mis mes mains dans cette flaque de goudron pour récupérer ce débris de miroir ? Rha… J’essuye mes mains sur ma robe et crée de nouvelles taches. Mais au moins mes mains sont partiellement propres.
Je reporte mon attention sur le petit débris : Mon regard ne brille plus de cette lueur de malice qui m’était si singulière. Il semble mort, éteins… Mais tout au fond de moi-même, je sais que la rage de vivre bat en moi. Dans le cas contraire, je me serais déjà tiré une balle il y’a quelques semaines de cela. Vous savez-quoi ? Moi qui n’aimais pas mes hanches rondouillettes, elles semblent avoir fondues en un seul et même claquement de doigt ! C’est incroyable a quel point on peut perdre rapidement du poids quand on manque de… Tout ! J’ai toujours mon piercing et ma dernière trouvaille s’avèrent être un sac en bandoulière ! Je le porte en permanence et y fiche dedans tous les objets que je trouve et qui pourraient me servir dans un avenir plutôt proche. Il ne pèse pas grand-chose parce qu’il s’avère que mes trouvailles se résument a … Pas grand-chose.• Mentalement que dire … Si je serais le patient face a un psychologue celui-ci jugerait surement mon caractère comme étant instable. Il va m’arriver de penser à des gens, des choses, des évènements et donc a des souvenirs qui me sont chers. Dans ces moments la, mon cœur se serre et les larmes roulent silencieusement sur mes joues. Les regrets et la culpabilité surgissent dans mon esprit et je n’arrive pas à gérer les évènements qui s’en suivent comme il se le devrait. D’apparence, je suis quelqu’un de relativement joyeuse, affichant des sourires à qui veut bien les voir. Mon métier m’oblige à contenir ma joie. Il marquerait plus qu’ca : Un bon fou-rire devant l’un de mes patients dépressifs ! Les valeurs qui priment dans mon caractère sont le respect d’autrui, l’indulgence mais surtout la fidélité. J’aime mes proches et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider dans de rudes situations. On se soutient mutuellement, on s’aime, on se serre les coudes et c’est ce qui fait la richesse de la famille, des amis, a mes yeux. Si je devrais reprendre ma description mentale, mon mental serait tout autre : J’oscille entre la folie et la mort. Tous les jours, tout le temps, je frôle le nouveau duo qui s’est formé dans ma tête. Je regarde les gens qui agonisent autour de moi et me dit que je ne peux les aider puisque s’ils me meurent entre les mains, je serais obligée de faire face a l’un des monstres qu’ils seront devenus. J’ai mal. Aussi bien physiquement que mentalement. Mes genoux menacent de céder mais mon mental aussi. Mais qui sait ? Peut-être ai-je déjà céder tout au fond de moi. Les crises de larmes sont beaucoup plus fréquentes. La faim ronge avec ténacité mes entrailles et je suis obligé d’avancer. Pour John et pour retrouver ma famille. Ils sont les raisons de ma survie, de mon combat quotidien. Mon ancien chez moi, mon petit coin douillet me manque terriblement. J’aimerais tellement prendre une douche pour décompresser ou me dire qu’il ne s’agit que d’un mauvais rêve… Et si nous serions tous dans un mauvais rêve ? Non cette pensée est folle, il faut que je la raye de mon esprit et vite. Mes pensées sont floues que dire, que faire… L’instinct de survie prime et il n’est pas rare de voir des gens s’entre-tuer. Cette pensée m’effraye au plus haut point. Jamais je ne tuerais pour satisfaire ma faim. Autant crever que de devenir un animal cruel et sans pitié ! • En apprendre plus sur moi… Tout d’abord je suis née en juillet. Il parait que l’accouchement fut rude pour ma mère. Lorsque je fus en âge de comprendre ce qu’était un accouchement, nous en plaisantions en compagnie de mon frère qui disait a qui veut bien l’entendre qu’il était sortit de suite, au lieu de se réfugier a l’intérieur comme moi je l’avais fais ! J’vous rassure, on évitait ce type de sujet lorsque des amis venaient manger a la maison... Mon enfance fut comblée : Entre l’amour fraternel, maternel et paternel je ne manquais de rien, si ce n’est de la présence d’amis. Renfermée sur moi-même, je n’osais point a aller vers les gens pour les aborder. C’est ce qui me fit le plus de mal. D’être montrée du doigt comme étant la gamine timide, celle qui se réfugie derrière ses lunettes et derrière ses bouquins. Ah oui ! Les bouquins…
Et les différentes périodes qui me prirent d’assaut (violon,piano,guitare, etc.). L’interrogation sur l’avenir et cette période de six mois, plongée dans les livres entrain d’étudier les diverses plantes fut la plus rude durant toute mon enfance. Ma mère tolérait cette nouvelle passion tout l’inverse de mon père… Enfin, revenons-en au niveau social : J’appris à aller vers les gens peu a peu… Petit à petit j’osais et je me construis très rapidement une bande d’ami, autre que celle de mon frère. Je quittais donc sa présence protectrice pour m’aventurer peu a peu dans l’adolescence… Celle-ci représentait les meilleures années de ma vie. Les soirées s’enchainaient.
Les beuveries et les conneries aussi. La drogue accentua les choses et ce qui devait arriver, arriva. J’appris que mon frère avait également des problèmes avec les dealeurs du coin… Je l’appris à mon encontre, en étant ‘kidnapper’ au tournant d’une rue. Les menaces fusaient, les insultes aussi et j’entendis le cri déchirant de mon frère alors qu’un couteau m’éventra. Je m’étais éveillé quelques jours plus tard, avec une énorme balafre. Celle-ci passait de mon bassin à mon sein et fendait mon corps en deux.
J’étais sous le choc mais j’avais décidé de m’accrocher afin de ne pas détruire mon avenir… J’avais la niaque et je réussis à m’engager dans une fac de psychologue relativement bien réputé. Je n’avais dis mot quant a mon passé... Ma mère avait chassé mon frère de la maison et je n’eus de nouvelle de sa part. Rapidement, je quittais à mon tour le cocon familial...
Finit les bêtises, il était grand temps de devenir une grande. Mes plus fidèles amis restèrent auprès de moi. La colocation eut raison de nous et les soirées reprirent plus sagement cette fois-ci. Durant l’une des nombreuses soirées je fis la rencontre de John. De fil en aiguille une relation plutôt intime se créa entre nous. Je délaissais mes coloc’ et dans la précipitation, dans le bonheur enfin atteint j’acceptais de l’épouser. Le parfait bonheur : L’avenir nous tendait ses bras et nous y plongions sans se soucier du reste, se préoccupant que de nous. La suite de cette histoire digne d'un roman se trouve dans ma tête. La suite est encore toute fraîche. Je l’ai vécu il y’a peu : C’est tout juste si j’eus ouïe dire d’une comète se nommant Nephtys. Les bras de mon amoureux me suffisaient amplement. Flashback :
Assise sur le canapé, a moitié affalée contre lui, je scrute la télé. Un flash spécial nous annonce de grave problème :
‘ En direct du Texas, notre envoyé spécial va nous en dire plus sur ce qui s’y passe. Une rage post mortem serait entrain de se déclarer. Nous prenons en ligne le médecin Karl qui sera nous en dire plus… Docteur Karl ? - Oui, je suis en direct de l’Hôpital actuellement et la situation se dégrade progressivement. Nous vous conseillons de barricader vos portes, l’armée va intervenir et sera nous sauver. N’aillez craintes, tout est prit en charge… AH MON BRAS PUTAIN D… Bien, nous aurons des nouvelles du Docteur Karl dans la soirée, restez brancher avec nous.‘
Fin du flash.Je me rappellerais toute ma vie de ce regard entendu que nous échangions avec John. Pas la peine de s’inquiéter, comme le disait si bien le docteur Karl l’armée était présente… Nous étions entre de bonnes mains…
C’est au courant de cette journée que les provisions nous manquèrent. Nous dûmes sortir et c’est a ce moment la que nous avions prit connaissance de la terrifiante situation : Le craquement sinistre du toit n’était autre que l’arrivée des morts. Il ne s’agissait pas de la charpente qui vieillissait peu à peu. On avait suivit naïvement les instructions qui passaient a la télé ! Et pourtant c’était déjà le chaos dehors… C’était donc le 26/10/14 que ma vie bascula… Les morts étaient revenus a la vie et… Ils venaient de nous remarquer. La maison était prise d’assaut, nous avions échappé de peu à une attaque. Ils étaient sur le toit, au bord de la fenêtre ils étaient partout. Alors les réflexes nous prirent d’assaut et…
Nous avons courut.
Durant des heures entières jusqu'à ce que l’épuisement ne nous prenne d’assaut. A l’époque nous étions partit a l’accro-branche mais qui eut cru qu’il était complexe de monter dans un arbre sans harnet, ni marche pour nous y conduire ? Surement pas nous en tous cas. Je saisis sa main alors que j’avais réussis avec peine à m’hisser sur l’arbre…
Nous attendîmes en silence qu’ils passent. Mon cœur battait a tout rompre et le souffle rauque et inquiet de John parvenait a mes oreilles. Je serrais sa main et il faisait de même. On se soutenait mutuellement face à une chose qu’on ne connaissait pas mais au moins, on était l’un pour l’autre. On traversait tout ensemble et grâce a lui j’avais l’impression que ce n’était qu’un affreux jeu où nous seront les gagnants.
Le soir tombé, nous retournions à la maison… Les créatures avaient tout détruit et il était impossible de s’y barricader… On avait ramassé quelques vivres qu’on avait mit dans un sac de trek. Puis on était partit avec des provisions pour un bon mois. On avait marché… Des heures entières, puis des jours, puis des semaines puis… Puis une nouvelle attaque avait surgit. J’avais frôlé la mort et cette dernière avait emporté mon cher et tendre. Ils étaient une dizaine et nous n’étions que deux. J’avais du prendre la fuite et le chagrin m’avait rongé pendant de longs jours mais je m’étais fixé un objectif :
Me battre coût que coût.
Alors j’étais partie a la recherche d’un sac dans les ruines les plus proches. Par chance, j’en avais trouvé un. Je l’avais remplis alors de tous les éléments qui pourraient m’aider a me défendre, a me faire survivre et vivre parce-que j’avais décidé de me battre pour John. La chose ne s’avérait pas gagné d’avance puisque j’étais seule et que l’entraide était censé tout faire… Mais avais-je seulement le choix ?
Assise sur les ruines de ma maison, je saisissais des débris : Au milieu des pierres, se trouvait des albums photos. Je voyais mes voisins plonger dans la folie en cherchant des affaires. Ils hurlaient et criaient comme des furies, devenant aussi fous, devenant aussi dangereux que les créatures qui foulent notre terre.
J’ai peur d’eux. J’ai peur que dans leurs regards je croise celui de John. Celui de mon frère et de mes parents…Et…
… La folie me prend et j’hurle un bon coup a mon tour avant de me lever et de balancer mon pied dans les ruines sur lesquelles je trône. J’inspire à bon coup pour me calmer et ferme un maigre instant les yeux en massant mes tempes : Survivre avant tout. |
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