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 Présentation d'Elliot Dayle [Terminée]

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Elliot Dayle

Elliot Dayle


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MessageSujet: Présentation d'Elliot Dayle [Terminée]   Présentation d'Elliot Dayle [Terminée] Icon_minitimeMar 4 Déc - 14:35

L'HISTOIRE D'ELLIOT DAYLE
_____________________________________________


Présentation d'Elliot Dayle [Terminée] Dean+bad+boy

Nom : Dayle
Prénom : Elliot Roy
Age : 29 ans
Nationalités : Américaine
Métiers : Grutier



Avant les faits :


J'ai suis né à la Nouvelle Orléans, j'ai grandis à là-bas et je comptais franchement jamais m'en séparer.
J'ai passé mon enfance dans un petit quartier, ni trop pauvre, ni riche. Un quartier d''Américain Moyen'' comme disait mon père.
Lui bossait sur la construction du nouvel Aéroport de Lakefront et ma mère travaillait dans une agence immobilière.
Mes études ont été un fiasco de débauche. J'ai quand même été accepté à l'Université du Campus Est de NO mais bon, je soupçonne toujours à ce jour mon oncle qui avait un poste important auprès du maire de la ville dans le genre conseil ou connerie comme ça.
J'ai jamais manqué de rien, j'ai même eut le droit à une bourse d'étude quand j'ai rejoins l'équipe de Football. J'étais sprinter, sérieusement j'ai jamais été doué pour les études mais alors je cours comme souffle le vent. C'est surement pour ça que je suis encore là aujourd'hui. J'ai quitté la faculté à mes 23 ans tel un bon à rien.

Après un an peinard à vivre au cul de mes parents, ils m'ont jeté dehors. J'ai pas eut d'autre choix que de me débrouiller comme un grand. Putain ce que j'en ai voulu à mon paternel. Je me souviens l'avoir insulté de lâche et qu'il croupirait toutes sa vie dans son foutu aéroport à ramasser les cadavres de pigeons sur la piste. Je lui ai jamais reparlé, bien sur aujourd'hui je le regrette amèrement.

Je me suis dégoté un petit boulot grâce à quelques bons copains branleurs à moi. Ils m'ont formé pour être conducteur de grue sur le vieux port de LakeShore. C'est marrant hein ? Moi qui me foutais de la gueule à mon vieux avec ses avions, me voilà avec des bateaux.

C'était un boulot mal payé mais pour une raison ou une autre j'adorais ça. J'avais une vue sur toute la ville de ma cabine, le roi du monde quoi. J'étais assis toute la journée,avec comme seul ami/emmerdeur mon Talki Walki scratché sous les commandes. J'avais aussi une paire de jumelle . Je passais mon temps à décharger les conteneurs des bateaux et les ranger sur le port avec le chef de manœuvre en bas qui me gueulait dans la radio '' démâte, mate, moule ...'' Ouais ouais ferme ta gueule.

J'avais un appart, il faut le dire, tout pourrit. j'étais au 4ème étage d'un vieux bâtiment tout près de mon taff. Franchement, je m'en servais que pour dormir. J'y emmenais aucune nana, non non y'a des hôtels pour ça. Quand j'y repense, avec ou sans mes parents, j'étais toujours autant un branleur.



L'Apparition du Parasite :



On parlait un peu partout de ces épidémies.La veille j'avais croisé trois ou quatre camions de l'armée qui transportaient des soldats armés jusqu'aux pifs. Moi personnellement j'en avais rien à foutre, tant qu'ils venaient pas gratter à ma porte.
Je me souviens d'avoir entendu ce petit témoignage à la radio depuis ma cabine:

''Un mec qui racontait qu'il avait percuté une nana de plein fouet, il disait être facile à 90 km/h. Sois disant il l'avait fauché net et elle s'était étalée à plus de 20m du choc. Quelques minutes après le carton, le mec était au téléphone avec les pompiers. Les gonz' lui ont demandé d'approcher le jeune femme afin de faire différents trucs, genre prendre son poul et toutes ces conneries là.
Mais la nana était plus là. Y'avait pas un chat dans le quartier, personne aurait pu toucher au corps, pourtant elle avait disparu. Le type est remonté dans sa caisse pour la rechercher, il pensait qu'elle s'était relevée par miracle et qu'elle cherchait de l'aide dans le voisinage. A peine il a démarré qu'elle s'est jetée sur la bagnole et a explosé la vitre conducteur avec ses poings. Le mec a pas demandé son reste et s'est tiré.''

Des petites histoires comme ça, les gens en pondaient par centaines depuis quelques jours. Je trouvais ça à la fois fascinant et ridicule. Bref ça m'occupait en haut de ma grue. Un matin, j'ai entendu qu'un mec beuglait dans un haut parleur genre loudspeack.

J'ai regardé par les rideaux, c'était un soldat sur un Humvee. Il nous imposait un couvre feu.. Puis quoi encore ? J'ai jamais écouté mes parents, j'allais pas écouter ce con et surement pas l'armée. Fallait être au dodo pour 18h, quand la nuit tombait quoi. Manque de bol, moi je débauchais à 20h.

Je sais plus exactement quand ça a commencé tout ça.
Le même jour, le dernier jour ''normal'' si je puis dire, j'étais comme chaque jour tout en haut de ma grue. J'attendais sagement que le bateau échoue pour commencer à le décharger, je me souviens même du nom du bateau, le Red Wood . Il devait être dans les alentours de midi. On était en plein hiver et y'avait des nuages gris pourrit qui rendaient l'atmosphère triste à crever. Heureusement il faisait un de ces froids, surtout de là haut, ça caillait.
J'ai vu Vince en bas parler avec mon chef de manœuvre, il lui prit la radio et à levé la tête vers moi. J'ai coupé la musique et j'ai allumé mon Talkie.


- Elliot, y'a eu un accident à l'aéroport.

Je me rappel parfaitement de cet instant. J'étais sur le point de descendre quand il a ajouté :

- Ne t'en fais pas, ton père n'est pas allé travailler aujourd'hui.

Je me suis rassis et j'ai marmonné un truc genre ''merci de l'info''. J'ai rallumé la musique et j'ai changé la station.


'' Le Boeing 835 s'est écrasé à 11h50 dans le terminal de l’aéroport de Lakefront.''



On savait pas grand chose à l'époque. Aujourd'hui je peux facilement imaginer ce qui a du arriver, c'est ce même jour que la Nouvelle Orléans est tombée.

Un mec dans l'avion a du claquer suite à je sais pas moi, un arrêt cardiaque ou autres conneries dans le genre. En tout cas, il a du attaquer tout les passagers à bords. En une heure, l'avion devait être un Parasite Airline.
J'imagine que le pilote et son copilote ont du barricader la cabine de pilotage et tenter de se poser quand même.

Ce putain d'avion s'est écrasé en plein de le terminal, à l'heure de pointe. Y'a eu facile 600 morts, une vrai boucherie. L’aéroport s'est effondré sur les voyageurs, les tuant jusqu'aux derniers.
Je vois bien la scène des parasites sortant des décombres tous ensemble et regarder la Nouvelle Orléans avec le sourire aux lèvres. Une vrai horde s'est abattue sur la ville.



Le dernier jour :


Moi j'étais à 30 mètres de hauteur, perché dans mon nid. J'ai vu au loin un lumière suivi d'un bruit sourd. J'entendais pas les gens hurler d'ou j'étais. J'ai vu un mouvement de foule dans la rue à 400 mètres de moi. J'ai sorti mes jumelles, y'avait peut être une dizaine de soldat en ligne, ils ouvraient le feu. J'étais incapable de dire sur qui ou sur quoi. Puis les marines ont commencé à fuir avec des civils au cul. Je comprenais vraiment rien, l'un d'eux est tombé. Il a vidé son fusil d'assaut sur un vieux qui le suivait de près. Puis tout les autres se sont jetés sur lui. Putain j'ai eu un sensation horrible, un frisson dans le dos. A travers ma petite vitre, j'ai clairement entendu une hurlement strident.

- SORT DE LA ELLIOT !! FAUT SE TIRER !!!!

J'ai fais un espèce de bon, j'ai regardé en bas. Mon chef sautillait sur place en bas. Puis au loin, des gens arrivaient vers le port en courant.
Ils étaient une petite centaine, mon chef a tout de suite disparut entre les conteneurs. J'ai eu un réflexe, étrange mais ça m'a sauvé la mise. J'ai coupé le contact de la grue. J'ai coupé les lumières, la musique, tout. J'ai fais le fantômes en observant tout ses gens envahir le vieux port.


- Faut monter dans un bateau !!!
- Celui là !! Regardez !!


Le porte conteneur que je venais décharger venait de démarrer les moteurs et comptait foutre le camp. Il était encore à quai, encore attaché. Y'avait encore les ponts pour monter à bord.

- Ils arrivent !!

Y'a eu des hurlements et la foule s'est ruée vers le bateau. Le quai de bois a été littéralement arraché par le Red Wood, emportant des dizaines de personnes dans l'eau. J'ai même vu les cordes d’amarrages découper un mec. Puis au loin, je les ai vu. Pas beaucoup au départ, une trentaine peut être moins. Ils avançaient pas tous au même rythme. Les civils en bas ont commencer à paniquer et à se jeter à l'eau. Le Red Wood a prit le large avec quelques personnes pendues aux portes latérales.

- Je sais pas nager !!! a gueulé un pauvre bougre.

Ça a été un véritable carnage, et moi j'avais la meilleure vue. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai pas pu m'empêcher de regarder. En moins d'une demie-heure, les parasites avaient tués tout le monde.
J'en ai vu sauter dans l'eau pour attraper les fuyards et les emporter au fond. C'était terrifiant, j'étais terrifié. Quand les derniers hurlement civils ont cessé, les corps se sont mit à remuer... Tous autour de ma grue, ignorant ma présence. Ils étaient peut être deux cents à présent. Leurs gémissements donnait du fils à retordre à mes sphincters.
Puis d'un coup, ma radio s'est mise a faire du bruit. Une respiration saccadée, j'ai tout de suite baissé le son et je me suis foutu sous les commandes. Puis j'ai lâché :


- Vince ?

Putain quand j'ai dis ça, ils se sont tous mit à hurler en bas. Je suis vu. J'allais crever ou me jeter de la grue. . Pendant un instant, j'ai jeté un oeil en bas. C'était vers un conteneur qu'ils allaient tous.
Le Talki s'est mit à râler :


- Non non !! Laissez moi !! NOOON !!

J'avais dévoilé sa position.

Je m'en veux encore aujourd'hui. Pendant 5 longues minutes j'ai écouté mon pote se faire massacrer. J'ai clairement entendu ses os craquer, pendant qu'il implorait son Dieu entre deux gémissements.
Je suis resté là coincé. Puis après quelques minutes, j'ai reconnu sa voix, un bruit rauque. Il s'était relevé lui aussi. Il les avait rejoint..
Par chance pour moi, j'avais tout coupé dont le chauffage et mes vitres étaient complètement embués. J'étais invisible.
Je suis resté 2 jours cloîtrés dans ma grue. Heureusement j'avais ma gamelle, que j'ai mangé lentement et ma bouteille de coca.
J'ai même du pisser depuis en haut. J'écoutais la radio, le son au minimum. Le monde partait en couille autour de moi. La ville était en guerre. Des explosions, des coups de feu et des hurlements m'empêchaient de dormir.
Y'avait plus de parasites sur le port, ils étaient tous dans le centre pour faire la bise à l'armée. Ils se la mettaient dur là bas.
Au deuxième jours, le F-35 ont fait leurs apparitions. Ils ont largués du napalm dans toute les rues. Heureusement le port est resté intacte. La soif m'a poussé à descendre. Il faisait plutôt beau, le ciel aurait pu être magnifique si la fumée noire des cendres de la ville ne le caché pas.
J'ai tout de suite foncé au poste de sécurité. Gary était toujours dedans, je pouvais voir la lumière briller à travers le trou dans son front. J'ai rempli d'eau ma bouteille de coca, j'ai explosé le distributeur et prit toute la bouffe possible. Presque que des chips et des chocolats. Je m'apprêtais à sortir quand je l'ai vu.. Encore dans son petit cadre vitré, la batte signé de Josh Hamilton. Le trophée du port. J'ai éclaté la vitre et je l'ai pris. Cette sensation de légèreté dans les doigts, cette batte en aluminium allait être ma meilleure alliée.
J'ai pris les clés du patrouilleur, c'était le petit bateau de la douane. J'ai traversé en quelques minutes le port sans croiser le moindre infecté puis j'ai vu ma porte de sortie dans l'hangar à bateaux. J'ai retiré les cordes d’amarrage et je suis monté.
Quand j'ai démarré le moteur, j'ai cru entendre quelques choses derrière moi.
Le temps que je me tourne, elle était sur moi. Elle devait avoir dans les 17 ans et ses cheveux étaient couvert de sang.
Elle m'a frappée, d'une violence inouïe. J'ai cru qu'elle allait m’assommer. Je l'ai expulsé du pied, elle s'est écrasée sur le dos. J'ai ramassé la batte.
On s'est relevé en même temps :

- Avance pas !!

J'étais vraiment naïf à l'époque quand même.. Elle m'a foncé dessus . Je lui ai envoyé mon meilleur home run dans la tempe, l'angle du bateau s'est arrosée de rouge et elle est passé par dessus bord. J'ai même essayé de la rattraper sur le coup. Elle a disparue dans l'eau.
J'ai cherché à la voir quand derrière tout un groupe arrivait en courant, surexcité.
Je savais franchement pas conduire le patrouilleur mais bon, j'ai poussé le levier, comme ils font dans les films d'action et le bateau est parti brutalement. Les parasites se sont jetés à l'eau pour me suivre mais je les ai rapidement distancé.

Je compte plus les jours, j’erre seul. Ça fait longtemps que mon bateau n'a plus d'essence et je suis à présent sur la terre ferme dans un vieux pick up, une Ford F 150 rouge pourri. Je pille les maisons pour vivre et j'évite tout contact avec le parasite ou autres.. J'espère chaque jours que l'armée va intervenir mais au fond de moi je le sais. Il n'y a plus rien, il n'y a plus personne... Tout ceux que je connaissais sont surement morts ou pire dans les rangs des autres.
J'ai appris à survivre, je sais pas pourquoi je le fais mais je veux m'accrocher à la vie.
Je me suis arrêté devant un panneau.


Beaumont 56 miles


- Le Texas ?
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