Iona Mokhovitz
| Sujet: Iona Alekseï Mokhovitz [Terminée] Dim 24 Mar - 15:20 | |
| Nom et prénom du personnage : MOKHOVITZ Iona (Alekseï) Age : 24 années Sexe : F Métier (avant l'attaque) : Serveuse -> Connaissances se liant a ce métier : la préparation d'un mojito ? _______________________________________________________________________* « Pardonne moi. Je m'en vais. Je pars. Seul cette fois. Tu trouveras ce petit billet à ton réveil. Je ne serai plus là, parti sans rien te laisser à part quelques vivres, et, entre autres, le petit couteau suisse que je t'ai donné quand on s'est rencontré. Il y a trois mois... Ça me paraît si loin. Tout est arrivé si vite. Tu t'en souviens ? Tu n'étais alors qu'une gamine perdue dans un pays rongé par la mort, dans un état en ruine. Tu ne savais quoi faire. Tu étais encore innocente, insouciante, inconsciente. Une enfant. Toi, si fragile, tu avais peur de tout. Une peur atroce qui te réveillait la nuit. Je me rappelle de ces nuits, où tu mettais plusieurs heures à te rendormir. Tu parlais seule, pour te calmer, et moi, je t'écoutais. Je t'écoutais comme l'aurait fait un psy, sans rien dire, sans rien penser. Je ne te regardais même pas. Et toi... Toi tu devenais folle.
Tu avais peur de tout. Peur de tomber malade, peur du parasite, de la mort, peur de moi... Ton esprit embrouillé, tu ne savais différencier le bon du mauvais. Tu criais. Tu délirais. Tu ne savais plus qui tu étais, d'où tu venais. Ta mémoire flanchait, tes souvenirs devenait flous. Tu mourais en silence. Tu étais de plus en plus fragile. Mentalement et physiquement. Faible. Maigre, tu ne mangeais plus. Tu voulais disparaître. Partir. Sombrer. Tu pleurais. Je n'ai jamais voulu te sauver. Je savais depuis le début qu'un jour, nos chemins se sépareraient. Et quand ce jour arriverait, tu devais être prête. Alors je t'ai endurci, frappé, dénigré. Pour que tu sois plus forte. Pour te permettre de survivre. Pour préserver ce joli visage que j'ai tant pris plaisir à regarder... Mais tout ça, je te l'ai déjà dit.
Maintenant tu es différente. Tu restes la petite fille pour qui j'ai tout quitté. Mais tu as changé. Tu veux vivre. Tu veux te battre. Continue. Fais le pour ceux qui t'ont aimé, et pour ceux qui t'aime encore... Fais le pour moi. Je suis persuadé que les cauchemars ne régneront plus sur tes nuits. J'en profite pour te regarder une dernière fois.
Ton visage.
J'ai toujours rêvé de passer ma main dans tes cheveux bruns, épais et doux à la fois. D'autant que je m'en souvienne, tu les as toujours laissé détaché. Ça changera, peut être... Ils t'arrivent à la poitrine et encadrent un visage fin, mince, rongé. Tes pommettes creuses et tes cernes violacés témoignes de ta fatigue, et tes lèvres, elles, sont gercées et rugueuses.
Ton corps.
Ton corps est encore fin, mais je sens ses muscles rougir sous ta peau au teint rosé. Tes formes sont celles d'une jeune femme. Des courbes délicates.
Mais ce que j'ai le plus admiré chez toi, petite, ce sont tes yeux. J'ai vu tant d'expressions et de sentiments passer dans ces pupilles gris acier. Joie, colère, tristesse, amour, peur... Ils sont à jamais gravés dans ma mémoire. Ils vont me manquer, et toi aussi Iona.
Je dois partir maintenant. Le jour vient de se lever. Peut être qu'on se reverra, qui sait... Le monde est petit après tout. Prend soin de toi . Tu vas me manquer Iona. Tony. » _______________________________________________________________________* Histoire du personnage : Paul Valley. Les rues, ne sont plus ce qu'elles étaient. Vides. Moi qui n'aimait pas trop la foule, me voilà servie. Enfin, pas de quoi me réjouir... J'erre sans but depuis presque trois jours. Je ne sais pas où je vais, si ce n'est vers la mort. Les parasites sont partout. Je passe mon temps à courir, ramper, à me cacher. C'est pas une vie putain... J'ai l'impression de vivre en plein cauchemar. Ma perception de la réalité est devenue vague, floue. Elle manque de sens, elle ne veut plus rien dire pour moi. Je ne saurais expliquer ce que je ressens. Je suis là mais je ne le suis pas à la fois. C'est étrange. Comme sentiment... Parce que j'ai conscience d'avoir changé, de ne plus être la même. Je ne suis plus moi. Je peux me voir marcher, comme si mon esprit flottait au dessus d'un corps que je ne contrôle plus. Qui avance, qui marche, qui court sans que je puisse l'en empêcher. J'ai parfois du mal à me souvenir de mon nom. Je n'ai plus d'identité. Comment en suis- je arrivée là ? Je ne dors plus, je ne mange pas à ma faim. Et ça risque de continuer. La seule chose qui me permet de ne pas perdre totalement la tête, c'est de réfléchir, de penser. Mais je sais que je ne tiendrai pas encore très longtemps. Il faut que je... Un bruit. Je m'arrête. Qu'est- ce que... La vitrine à ma droite vole en éclat. J'ai à peine le temps de rouler à terre et de me cacher derrière les restes d'une voiture que, déjà, un parasite sort de la boutique ravagée. Il est grand, fin, les lambeaux de chair en décomposition ne me permettent pas d'en dire d'avantage. Il semble rapide.
Je respire trop fort à mon goût. Il ne faut pas qu'il me voit. Je serre les poings et tente de me glisser contre la carrosserie rouillée du véhicule. Trop tard. Il a tourné sa face immonde dans ma direction. Il m'a vu. Je voudrai me lever et courir, mais le monstre attrape ma cheville et me tire vers lui. Mes ongles tentent vainement d'agripper le sol, mes coudes s'égratignent contre le béton. Le parasite me tire à lui, victorieux. Sa gueule s'ouvre, ses dents gâtées se plantent dans ma cuisse et en déchirent la chair. Je hurle. Il grogne. Son haleine est putride. Infecte. Je sens les larmes me monter aux yeux. Il grogne encore. On dirait... une moto. Non, c'est une moto. Une détonation. Un coup de feu ? Une balle vient se loger dans les côtes du parasite, qui se retrouve propulsé avec l'impact. A peine s'est-il relevé qu'il court à nouveau dans ma direction. La moto effectue un dérapage, et vient s'interposer entre mon corps faible et la créature. Une voix, celle d'un homme.
- Monte !
J'ai le souffle court. Je me lève. Ma jambe me fait mal. Je m'accroche à la chance d'être encore en vie. Des larmes chaudes coulent sur mes joues. Nouveaux coups de feu. Le moteur gronde et la moto démarre. J'entends encore les cris rauques du parasite.
~ « - Comment tu t'appelles ? - Je... Aïe ! Iona. Qui... qui êtes vous ? - Quelqu'un qui te veux du bien. - Et où est- ce qu'on est ? - Dans les hauteurs. T'en fais pas. Ça ira... La vache, il t'a bien amoché le bâtard... Laisse toi - faire ! J'ai bientôt fini ton bandage. - … - J'te promets pas de grandes marches pendant les prochains jours, mais bon, c'est mieux que rien. - … - Dis donc, t'es pas très bavarde toi ! - Merci. - Tu rigoles ? C'est qu'un morceau de chemise ! Ça me coûte... - Non, pas le pansement. Pour m'avoir sauvé la vie. - Oh... C'est rien. Voilà c'est fini. Repose toi maintenant, t'en as besoin. J'prends le premier tour de garde. »
~ J’amène l’empennage de la flèche à ma joue. Les plumes frôlent ma peau. Je bloque ma respiration. Je vise. Je tire. C'est si simple, et pourtant. Le projectile part en vrille. La pointe ne touche même pas le morceau de bois sur l'immeuble voisin. Encore une flèche de perdue... J'en encoche une autre. Et une autre, et encore. Ainsi de suite. Je ne suis pas fière de moi. Et Tony non plus. Il m'a dit que je n'me concentrais pas assez. Qu'est- ce ça peut lui faire ? Depuis déjà plus d'un mois, il s'obstine à m'apprendre le tir à l'arc et le combat à mains nues. Je lui ai dit savoir escalader, il m'a cru... Le bouffon. Quoi qu'il en soit, c'est un très bon bricoleur. Il m'a fabriqué un piolet plutôt résistant, avec des matériaux qu'il récupère quand on descend de la tour. L'arc, c'est le sien. Il m'a dit qu'il m'en ferait cadeau, le jour où mes flèches atteindront leur cible. Ce qui n'est pas gagné, soit dit en passant.
Je crois de plus en plus en ce que je suis, en ce que je fais. Les premiers jours passés à la tour n'ont pas été aussi calme. J'étais mal. Perdue. Je ne dormais pas. Et les seules heures où le sommeil venait me prendre, je les passais à rêver de mort. Est- ce que c'est fini ? Je n'en ai aucune idée. Seul le temps me le dira. En attendant, je m'accroche. Toujours.
~ Trois mois. Déjà. Le temps passe vite. Loin sont les jours où je menais une petite vie tranquille en Russie. Je me demande parfois ce que je fous au Texas. J'aurais dû rester avec le reste de ma famille, au lieu de fuir lâchement chez mon oncle. Enfin, ils sont tous morts maintenant, alors à quoi bon toutes ces questions ? Et puis, je ne suis pas seule. C'est le plus important. Je rie quand je repense à la jeune fille innocente que j'étais il n'y a pas si longtemps. Qui aurait cru à ce moment là que je deviendrai habile à la chasse ? Leste au combat ? Experte en survie ? Enfin, c'est un peu exagéré. Pas moi en tout cas... Tony non plus. Je lui dois tant de choses. C'est peut être niais de dire ça, mais j'ai une confiance aveugle en lui. Il est mon frère, mon père, ma mère. Il est moi. Sans lui je ne serais plus.
4h00. Je vais le réveiller. Et dormir un peu.
~ Le soleil est haut dans le ciel. Je sens sa chaleur sur ma peau. Il doit être tard. Bizarre. Le lever aux aurores correspond mieux aux habitudes de Tony. Alors pourquoi ne m'a-t-il pas réveillé ? J'ouvre les yeux. Il n'est pas là. Je me lève. Impossible qu'il soit parti chercher à manger, il reste assez de provisions pour un jour ou deux. Ses affaires... ne sont plus là. Je cours vers le bord de la tour, je me penche, prise d'un soudain vertige. Sa moto a disparu. Il a disparu. Il n'avait pas le droit...
- Tu n'avais pas le droit !
Le cri sort malgré moi. Je tombe à genoux, la tête entre mes mains. J'le déteste, j'le déteste.
- J'te déteste !
Qu'est- ce que j'vais devenir ? Sans lui je... Un billet ? Je l'attrape. Mes mains tremblent en le dépliant. C'est écrit à la va-vite. Au fur et à mesure que je lis, les larmes viennent tacher le papier et diluer l'encre. Je glisse le message dans la poche de mon pantalon. Je n'ai pas le courage de me mettre debout, alors je reste là, sans bouger. Tristesse, colère.
Maintenant, je dois me débrouiller seule. _______________________________________________________________________* HRP : Comment êtes-vous tombé ici ? Invitation. Des remarques pour notre forum ? A voir Besoin d'aide ? Non, ça ira.
Dernière édition par Iona Mokhovitz le Sam 4 Mai - 20:42, édité 2 fois |
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Leah J. Wyatt
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| Sujet: Re: Iona Alekseï Mokhovitz [Terminée] Sam 4 Mai - 14:15 | |
| Bienvenue parmis nous!♥ Heureuse de te savoir ici ! J'ai lu avec grand plaisir ta fiche ! Elle est d'ailleurs très plaisante car elle contient aucune faute d'orthographe, un texte fluide et bien écrit etc.
Personnellement et chose rare : Je n'ai absolument rien à dire !
Je laisse la parole à Elliot qui validera le contexte de ta fiche ! Au plaisir de Rp sous peu, Leah. |
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Dago Magoa
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| Sujet: Re: Iona Alekseï Mokhovitz [Terminée] Jeu 9 Mai - 10:34 | |
| Hey, bienvenue ! Je prends temporairement la main à la place d'Elliot pour valider définitivement cette fiche, en espérant qu'il me casse pas trop les dents à son retour. Fiche agréable à lire et une approche originale des descriptions. J'aurai bien aimé avoir plus de précision concernant l'acquisition du piolet, mais je devine aisément que cela vient des affaires de Tony également. Pour ma part, tu es aussi validée ! Petit rappel (vu que c'est quelque chose de pas commun) : Prends conscience aussi de la gestion de ton inventaire durant tes Rp en restant autant authentique que réaliste. Un type qui a un flingue avec 10 chargeurs et de la viande à volonté est bien moins intéressant qu'un(e) vrai(e) survivant(e). Fais-toi plaisir à affronter les nombreuses difficultés de ce nouveau monde post-apocalyptique A bientôt, Dago. |
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